Tête à l'envers...
En ce moment, j'ai la tête à l'envers, je suis toute de travers... J'ai des excuses : la rentrée des grands et le début de l'adaptation d'Achille chez Maria, sa nounou et puis je reprends le boulot le 17 septembre, après 10 mois d'interruption et donc une grande parenthèse de (vraie ?) vie.
C'est déjà Maria qui s'est occupé, qui a gardé, qui a élévé (tout est bon) Louis et Adèle. Autant dire que pour moi cette phase est assez facile. Pour lui cela se passe bien aussi ; il a l'air à l'aise et découvre 2 potes qui vont rester avce lui pendant quelques années puisqu'ils ont 1 an et 1 an 1/2. Mais bon... En fin de compte, ce pas si facile que ça... La porte de la culpabilité s'entrebaille et je regarde mon petit garçon le cœur serré en pensant que nous n 'allons presque plus nous voir (même si je sais que c'est la qualité et non la quantité qui compte... quand même c'est dur). J'ai peur qu'il soit tout malheureux de cette coupure, somme toute brutale. Et puis je trouve qu'avec un bébé qui ne parle pas, c'est tout ce temps passé ensemble qui crée ce lien si fort. Boudiououou ! Ca va être dur.
Et puis recommencer la course école-nounou-métro-boulot-métro-devoirs-repas-dodo... C'était bien de vivre sans stress, sans s'énerver (je vais me faire un cahier de bonnes résolutions avant la fin de la semaine) et de les regarder grandir tous les 3. D'apprendre à vivre vraiment avec eux, de les connaître vraiment. Vous devez me trouver dingue mais j'ai le sentiment que quand on travaille, on n'a pas le temps de connaître bien ses enfants.
En même temps, j'ai envie de reprendre ma vie d'avant, de me triturer les méninges, d'inventer des choses et de parler avec des personnes de + de 8 ans plusieurs fois par jour (ouah ! le pied !), d'aller boire des cafés avec mes copines et d'être au courant des derniers potins de la cantine (j'avoue, je l'ai fait pour la rime. J'aime les rimes...).
Allez... on verra bien, mais parfois, de penser à tout ça, ça me fait un gros creux dans l'estomac. J'ai la trouille et mes petits vont me manquer.
Pour me consoler, avec Bilou on s'est offert un pan de papier peint trop beau pour notre chambre (cela faisait longtemps que je rêvais de ce papier). Comme d'hab, mes photos ne sont pas très nettes, mais j'espère que vous appécierez. Moi je suis contente à chaque fois que je mets un pied dans ma chambre. C'est chaleureux et quand il y a du soleil, ça fait une lumière très douce.
Avec ces temps mouvementés, je n'ai rien eu le temps de faire de mes 10 doigts. Donc rien à montrer sauf la robe de demoiselle d'honneur d'Adèle qui était pas mal... finalement. Pour clore, une petite demande : quelqu'un connaitraît-il une école de cirque bien à Paris, dans le 14ème ? C'est pour Pomponette qui rêve de trapèze volant !